C’EST QUOI UN VRAI BON THÉ ?

Élue depuis des années comme la boisson la plus bue au monde après l’eau, le thé que nous connaissons habituellement ne donne qu’une vague impression de ce que cette plante originaire de Chine peut nous offrir comme vertus gastronomiques et bénéfices pour la santé !

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Je résume ici ce que Frédéric Jarry m’a expliqué comme critères définissant la qualité d’un vrai thé nature, sans arômes ou sucre ajoutés. Grâce à son projet La Clé des Song, je viens de découvrir un monde nouveau, loin de ce que je pensais avant être … le « thé » ! 

D’abord, on ne parle pas de champs de thé, mais de petits jardins. Comme les clos pour les grands vins. On peut continuer la comparaison avec le vin car les théiers ont aussi des « cépages »… Des variétés naturelles ou croisées par l’homme. Un bon thé est la rencontre entre un cépage de théier, un terroir, et la qualité de façonnage d’un maître de thé. 

Fille dans l’arbre “cueillettes acrobatiques sur des théiers semi-sauvages en Chine !

Fille dans l’arbre “cueillettes acrobatiques sur des théiers semi-sauvages en Chine !

Je précise un peu. Le petit jardin doit grimper en pente dans les montagnes. Le théier  ne peut pas avoir ses racines qui pataugent dans un sol trop humide. La pluie doit s’écouler. Il faut aussi des théiers qui poussent à l’aise… Avec une distance décente entre eux pour qu’ils s’épanouissent. Dans les champs de monocultures industrielles, ils sont serrés et s’étouffent les uns les autres. Et on ose parler de bio ! Comme s’ils pouvaient se nourrir eux-mêmes et naturellement dans ces sols surexploités ! 

Et oui, donc pas non plus de « monoculture » : les théiers ont besoin de plantes compagnes et, donc, de biodiversité. 

Théiers centenaires apparentés au cépage “ Divinité des Eaux”, poussant au pied du village de montagne, Wudong.

Théiers centenaires apparentés au cépage “ Divinité des Eaux”, poussant au pied du village de montagne, Wudong.

J’ai alors compris que boire un bon thé « c’est boire la santé de l’arbuste ou de l’arbre ». Avant les arômes et les saveurs, vient la sensation de propreté du thé, —au-delà du « bio » actuel. Il coule, lisse, dans la bouche et la gorge, descend paisiblement dans le ventre qu’il apaise et réchauffe. 

Frédéric Jarry parle d’une “3ème dimension du thé ». La profondeur. LA sensation de bien-être dans la bouche et le corps, mais aussi la longueur et l’after-taste. Cette profondeur d’un bon thé donne ensuite le relief aux sensations plus classiques, évidemment délicieuses (!) des arômes et des 5 saveurs, --bref les « flaveurs ». 

Je suis toute excitée de vous présenter dans mon shop le premier thé issu de ma sélection dans la gamme de la Clé des Song. Des thés ramenés de Chine ce printemps 2021 et négociés avec les paysans et les maîtres… en chinois !

thé oolong dans mon shop

thé oolong dans mon shop

J’ai aussi appris que les bons thés se buvaient jadis avec l’eau réductrice et pure des rivières de montagne. Et que l’eau conseillée par AQUACONSCIENCE était idéale à ce niveau avec son PH proche de 7.

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QUEL FILTRE IDÉAL ET POURQUOI?

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