MA RECETTE DE CRÈME SOLAIRE NATURELLE “MAISON” !

Pour celles et ceux qui ne veulent plus utiliser de produits chimiques sur leur corps et qui pensent à notre planète, j’ai pensé à la batterie de leur peau. Comment faire le plein de vitamines D mais sans les désagréments d’un soleil trop puissant et, en même temps, sans les nombreux problèmes créés par les “soins” industriels ? Ici, ma crème, les ingrédients analysés au scalpel, surtout les dangereuses nano-particules, et la recette ! 

Saviez-vous que la peau est l'organe le plus grand de notre corps ?  Donc, en été, durant les heures où le soleil tape dur, de 11h à 15h, donc, restons à l'ombre ! L'idée générale est de ne PAS utiliser de crème solaire. (Moi je n'utilise jamais de crème solaire depuis plus de 25 ans.) Car en l'utilisant, notre corps ne fabrique pas ou difficilement de la vitamine D ! Mais bon, on peut avoir envie de se faire plaisir.

Alors, utilisons une crème non chimique pour laisser notre peau au naturel. Une crème faite maison qui, aussi, préservera les mers et océans.

Une exposition au soleil sans danger

Afin de fabriquer de la vitamine D, il est conseillé d’exposer sa peau nue (sans crème, donc) au minimum  15 minutes pour renforcer notre organisme. Évitez les heures chaudes,  choisissez une belle ombre fraîche ou portez un t-shirt à longues manches (idéale pour les enfants). Ensuite, petit à petit, exposez-vous une heure, deux heures. “ Built it up, SLOWLY !”. 

verre violet

Alors avant la recette crème solaire maison, il faut comprendre le problème des nano-particules. 

Les nanoparticules et notre santé

L’oxyde de zinc est l’ingrédient roi pour la composition d’écran solaire, c’est un inhibiteur à large spectre efficace, il procure une protection contre les rayons UVA, UVB et même les UVC. L’oxyde de zinc, tout comme d’autres ingrédients minéraux que l’on retrouve en cosmétique sous forme de nanoparticules (NP), fait l’objet d’une surveillance accrue des organismes de santé.

Les nanoparticules, dont la taille est de l’ordre du micron, sont en effet suspectées de pouvoir passer la barrière cutanée et de pénétrer dans l’organisme. L’oxyde de titane sous forme de NP pourrait alors produire des espèces réactives et être cancérigènes. 

De nombreuses études, contradictoires, existent de nos jours concernant les effets des nanoparticules sur notre santé. En 2012, le comité scientifique pour la sécurité des consommateurs de la Commission européenne a conclu et déclaré que l’application sur la peau de produits jusqu’à 25% de nanoparticules est aussi sûre que pour des produits contenants des particules plus grosses d’oxyde de zinc. Les sprays et les poudres contenant des nanoparticules ont été interdits en Europe. Ils présentaient des risques d’inhalation, potentiellement toxiques pour nos poumons 😩.

 

Et l’environnement…

En février 2018, le rapport sur l’impact des écrans solaires sur les coraux mentionne qu’on manque d’études concernant l’écotoxicité des nanoparticules d’oxyde de zinc. Il stipule aussi que nous ne pouvons pas à ce jour garantir que leur présence est sans danger pour les écosystèmes marins. Les nanoparticules sont en effet, très inquiétantes pour l’environnement et la biodiversité 🌱. Elles se retrouvent vite et facilement dans les sols et les eaux. Elles ont donc un impact sur les plantes, les animaux terrestres et aquatiques ainsi que sur les micro-organismes. On parle alors d’écotoxicité. 

De l’oxyde de zinc sans nanoparticules ? 

Oui, cela existe. D’une part, l’oxyde de zinc [nano] est un ingrédient certes minéral, mais il est obtenu via les technologies que nous, les hommes, avons développées. Utiliser des nanoparticules ne fait aucun sens pour moi 🙅🏻‍♀️.

Je ne suis absolument pas contre les nouvelles technologies, quand elles sont appliquées à bon escient et pour des causes importantes et pertinentes. Dans le cas de l’oxyde de zinc, franchement l’intérêt est pour moi absurde !

Nous déployons de l’énergie pour produire ces nanoparticules dont nous ne maîtrisons les effets ni sur notre santé ni sur les écosystèmes. La raison ? Améliorer la texture d’une crème. Non, mais franchement, on marche sur la tête, non 😠?

Alors où acheter son oxyde de zinc non nano ?

Malheureusement, sur Amazon. L’exception confirme ma règle éthique et écologique de ne pas passer par cette plateforme, d’habitude…

Donc, j’y ai trouvé Mystic Moments qui met à notre disposition les spécifications du produit, dont  la taille moyenne des particules.

Les ingrédients d’une crème maison de qualité

D’abord, l’huile de noix de coco contient des caractéristiques comme un bon indice de protection.

Le beurre de karité protège et guérit naturellement la peau endommagée ; elle offre un niveau de protection UV d’environ SPF 6, assez faible.

L’huile de pépins de framboise rouge et l’huile de graines de carottes. Ces deux huiles ont naturellement un très haut indice de protection, parce que la vitamine A, la vitamine E et les acides gras qu’elles contiennent, constituent un juste équilibre pour se protéger des rayons UV. L’huile de pépins de framboise rouge a un SPF naturel de l’ordre de 30 et l’huile de graine de carotte fournit un indice de protection de 40 ! 

La vitamine E de ces huiles nourrit la peau, préserve son taux d’hydratation et conserve en durée votre préparation.

Ce sont toutes des huiles facilement et rapidement absorbées par la peau.

Pour la comparaison ici les indices des autres huiles : l’huile d’avocat – SPF 4-15 ; l’huile d’olive – SPF 2-8 ; l’huile de coco – SPF 4-6 ; l’huile d’amande – SPF 5 ; l’huile de jojoba – SPF 4. 

On se lance ! 

Avant de commencer la préparation de notre crème solaire naturelle, il est important de bien désinfecter son plan de travail (au vinaigre blanc par exemple et de stériliser les ustensiles et récipients en les faisant bouillir dans une grande marmite.

INGRÉDIENTS

1/4 tasse d’huile de noix de coco d’Aman Prana (ce pot géant va durer éternellement)

1/4 tasse de beurre de karité

1 cuillère à café d’huile de pépins de framboise rouge

2 cuillères à soupe d’oxyde de zinc, assurez-vous qu’il est non nano donc !

Faire fondre l’huile de noix de coco (de bonne qualité!!) et le beurre de karité dans un bol déposé dans une casserole d’eau chaude.

Ajouter l’huile de pépins de framboise rouge et l’oxyde de zinc puis mélanger.

Laisser refroidir dans le réfrigérateur environ 1 heure jusqu’à l’obtention d’une consistance solide.

Fouetter 3-5 minutes pour obtenir une consistance glacée.

Transférer dans un récipient avec couvercle ( mon verre violet, ici  lien vers mon eshop) et conserver dans un endroit frais.

Cette crème durera une saison sans problème (à condition de la conserver à l’abri de la lumière) 😉

Bises, Christine

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